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LES EFFETS DU BERCEMENT

Le bercement peut être un complément important aux programmes de thérapie des centres de soins de longue durée. Selon une étude clinique auprès d’une clientèle en perte d’autonomie, l’utilisation fréquente d’un fauteuil berçant améliore l’équilibre et la circulation du sang, réduit la douleur musculaire, et diminue l’anxiété et la dépression. « Un stéréotype bien connu décrit des personnes âgées se berçant avec satisfaction sur leur véranda », mentionne Nancy Watson, chercheuse à l’University of Rochester School of Nursing. « Il s’avère que cette activité apporte réellement plus de tranquillité d’esprit à beaucoup de gens ». « Il a été très bien documenté qu’un doux mouvement répétitif procure un effet apaisant auprès des nourrissons. Nous avons démontré que la même chose est vraie chez une population âgée souffrant de détresse émotionnelle.»


Dans une étude financée par le New York State Department of Health, Watson a étudié 25 résidents d’un centre de soins de longue durée avec un diagnostic de démence, soit en raison de la maladie d’Alzheimer ou d’autres causes. Les infirmières du centre Kirkhaven à Rochester ont étroitement étudié le comportement des résidents pendant six semaines durant lesquelles ils ont pu se bercer. Elles ont ensuite comparé leur comportement pendant six semaines alors que le mécanisme de bascule sur les chaises a été désactivé. Pendant les semaines qu’ils se berçaient, la plupart des résidents ont bénéficié d’une amélioration de leur bien-être psychologique et émotionnel, selon Watson, une assistante-professeure à l’école de soins infirmiers de l’université et une experte en recherche infirmière gérontologique, un domaine où l’université se classe dans le top 10 au niveau national. « Tout de suite, le personnel soignant a remarqué l’effet le plus dramatique : la chaise berçante pouvait calmer un résident lorsqu’il ou elle était en détresse émotionnelle. Un aide soignant aidait le résident à s’asseoir et se bercer dans la chaise, et le patient se calmait immédiatement. » Dans l’étude, les résidents se sont bercés entre une demi-heure et deux heures et demie par jour pour cinq jours par semaine. Si une amélioration n’a pas été constatée chez tous les résidents, elle a été plus marquée chez ceux qui se sont bercés le plus souvent, selon Watson. « Plus ils se berçaient, et mieux ils se sentaient.»

Des comportements comme les pleurs ou expressions d’anxiété, de tension ou de dépression ont diminué légèrement jusqu’à près d’un tiers chez 11 patients, parmi lesquels 10 se berçaient plus de 80 minutes par jour. Plusieurs patients ont également demandé moins de médicaments contre la douleur pendant les semaines où ils se sont bercés, selon Watson ; généralement, ceux qui se sont bercés le plus demandaient des médicaments moins souvent, la réduction s’exprimant de façon très légère à deux ou trois moins de demandes par semaine. Les patients qui se sont bercés le moins ont demandé au moins autant médicaments contre la douleur, et parfois plus. Ceux qui se sont bercés le plus assidument ont également amélioré leur équilibre, un souci important chez une population âgée, où une chute mène souvent à une réduction drastique de la qualité de vie. Watson croit qu’il est possible que le mouvement de bercement doux aide à stimuler le système vestibulaire des résidents, qui permet de maintenir l’équilibre. Les résidents utilisaient des fauteuils oscillants qui fonctionnent comme des chaises berçantes traditionnelles, tout en ayant une base stable et immobile et offrant une mouvement doux de va-et-vient. Des préposés introduisaient graduellement les résidents aux fauteuils, en les encourageant à se bercer mais sans les forcer.

Les chercheuses associées à Nancy Watson étaient Mary Hauptmann, directrice de soins à Kirkhaven, et Carol Brink, professeure associée en soins cliniques à l’université. Ont aussi pris part à l’étude Bethel Powers, professeure associée en soins ; Eileen Root Taillie, directrice de projet ; Margaret Lash, infirmière de projet ; et l’infirmière-chercheure Thelma Wells, précédemment de l’université de Rochester et maintenant à l’université du Wisconsin. Selon Watson, le personnel du centre de soins de longue durée, ainsi que les proches des résidents qui semblaient plus heureux et moins anxieux ont démontré beaucoup d’intérêt envers l’étude. Elle croit que la thérapie du bercement pourrait devenir un traitement important pour les 1,6 millions de personnes qui résident dans les centres de soins de longue durée aux États-Unis, dont plus de la moitié souffre d’une forme ou d’une autre de démence. « Le bercement offre une forme douce d’exercice pour ces personnes », indique Watson. « Il serait difficile d’amener chaque résident faire une promenade, par exemple, mais les résidents peuvent se bercer par eux-mêmes, et plusieurs d’entre eux sont heureux de le faire, avec un peu d’encouragement. Il s’agit d’un moyen facile d’améliorer la qualité de vie des résidents de centres de soins de longue durée.»

LES RISQUES DE CHUTES

Les risques de chutes chez les aînés ont des conséquences importantes et parfois dramatiques. Un article de Radio-Canada du 6 décembre 2011 indiquait que dans le réseau de la santé québécois, plus de 62 000 chutes avaient été rapportées durant une période de 6 mois et de ce nombre, la moitié de ces incidents aurait impliqué des personnes âgées de 75 ans ou plus. La prévention des chutes est une préoccupation constante des gestionnaires et travailleurs du réseau de la santé et LPA développe ses produits en plaçant cette réalité au cœur de sa mission.



Les chutes peuvent avoir des conséquences graves, tel que le rapportent les infirmières Moïra Pelletier et Louise Chenard, enseignantes en Soins infirmiers au Cégep de la Pocatière : Les chutes constituent l’un des principaux risques pour la santé des personnes âgées et représentent la plus grande cause de douleurs, de troubles fonctionnels et de handicaps dans la population vieillissante. Chez les Canadiens âgés de 65 ans et plus, les chutes sont de loin la principale cause des blessures donnant lieu à des hospitalisations. Elles sont, en fait, responsables de 85% de leurs admissions. Une chute constitue bien souvent l’événement déclencheur ou aggravant d’une perte d’autonomie. En 2004, les chutes étaient la principale cause des blessures menant à une incapacité partielle permanente (47 %) et à une incapacité permanente totale (50 %).

UNE SOLUTION POUR RÉDUIRE LES CHUTES

Les fauteuils Thera-Glide® de LPA offrent:

  • Une stabilité maximale
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  • Des accessoires de positionnement disponibles sur la plupart des modèles.
  • Les fauteuils berçants Thera-Glide® de bois, de métal et Transitionnel sont dotés d’un dispositif autobloquant exclusif breveté qui immobilise le fauteuil lors de l’assise et de la levée, permettant de profiter des bénéfices du bercement de façon sécuritaire


Ils sont spécifiquement conçus pour minimiser les risques de chutes :

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« As Elders Rock, Emotional Burden of Dementia Eases » l’article de l’University of Rochester. L’étude originale : Watson, N., Wells, T., & Cox, C. (1998). Rocking chair therapy for dementia patients: Its effect on psychosocial well-being and balance. American Journal of Alzheimer’s Disease, 13(6), 296-308.
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